Château de LA BREDE *
Présentation seulement
Vignobles Dominique Haverlan 35 avenue du 8 Mai 1945
33640 PORTETS
tel: 05.56.67.18.63
fax: 05.56.67.52.76
site web: http://www.chateaudelabrede.fr
Type : Agriculture conventionnelle
Organisme : 0
PRESENTATION
Histoire : harles-Louis de Secondat, futur baron de La Brède en 1713, et baron de Montesquieu en 1716, nait au château en 1689.Il y vit tel un paysan gascon, alternant les séjours à Paris avec de longues périodes passées ici, occupé à mettre en valeur terres et vignes, ainsi qu’à rédiger l’incomparable : « De l’esprit des Lois ».Après sa mort, en 1755, son fils Jean-Baptiste continue à diriger les domaines familiaux avec un goût réel pour la viticulture: il mène les travaux de rénovation de la ferme et dans la vigne. Il subit les aléas de la Révolution Française avec la mise sous séquestre de la propriété. Il s’occupera de La Brède jusqu’à sa disparition en 1795.
Baron de La Brède à 24 ans, Montesquieu se fait un point d’honneur à conserver son indépendance financière. Alors que la plupart des grands écrivains de son siècle vivent de la générosité de grands mécènes, lui vit des fruits de ses terres.Cette indépendance lui permet de penser et d’écrire librement. Pour la conserver et continuer à voyager à travers toute l’Europe, une seule solution: rendre son domaine prospère par un bon entretien de ses terres, un vin excellent et une commercialisation réussie.
Notre philosophe s’implique donc totalement dans la conduite de son vignoble et plus particulièrement dans la culture de la vigne: puisqu’un grand vin se fait d’abord avec de beaux raisins. Entré à l’académie Royale des Sciences, Belles Lettres et Arts de Bordeaux il acquiert de grandes connaissances scientifiques qui lui servent dans cet objectif. Il fait également mener plusieurs études sur différentes questions qui démontrent son souci de perfection et de précision. Quels sont les cépages les mieux adaptés aux sols de la Brède? Quelle est la meilleure période pour vendanger? Comment faut-tailler? Quand? Faut-il effeuiller? Ebourgeonner? Epamprer?…. Des questions qui peuvent sembler évidentes aujourd’hui puisque fondamentales, mais très avant gardistes pour son époque.Montesquieu vit comme un véritable vigneron: au rythme des saisons et des cycles végétatifs de la vigne, traversant les mêmes épreuves: les intempéries, le froid, la grêle, les crises économiques, les périodes de sur-production, les guerres…
Montesquieu met beaucoup d’énergie dans le développement de son domaine : achat de terres, investissement dans du matériel performant, construction de chais, gros travaux d’entretien… A la fin de sa vie il a constitué un domaine très performant de plusieurs centaines d’hectares répartis entre les Graves, l’entre 2 mers et l’agenais, pour lesquels il gère aussi la globalité de la vente des vins.Car à cette époque Montesquieu voyage à travers toute l’Europe et rencontre de nombreuses personnalités importantes de l’aristocratie et du monde politique international. Il se constitue ainsi un réseau très riche, qu’il s’attache à entretenir par de régulières correspondances et qui devient, sinon une source de débouché importante pour ses vins, un vrai levier de promotion. Ses voyages chez les uns et les autres se transforment en véritables « tournées promotionnelles » en faveur des vins de Bordeaux. Montesquieu devient ainsi l’ambassadeur de tous les vins de l’appellation.