Domaine DROUHIN-VAUDON *
Présentation seulement
Chemin du Moulin – Chichée
89800 CHABLIS
tel: 03 80 24 68 88
fax: 03 80 22 43 14
email: vaudon@drouhin.com
site web: http://www.drouhin-vaudon-chablis.com
Type : Agriculture conventionnelle
Organisme : 0
PRESENTATION
Dans les années 1960, alors que le vignoble de Chablis est en plein abandon, Robert Drouhin croit au potentiel de ce sol détruit à la fin du siècle précédent par le phylloxéra. ttiré par les qualités uniques de ce terroir essentiel de la Grande Bourgogne, et en hommage à la famille de son grand-père Joseph Drouhin originaire de la région, Robert Drouhin a longuement analysé les cartes, visité les lieux, recueilli des témoignages et s'est remémoré les dégustations avec Maurice Drouhin. Il sélectionne très tôt les meilleurs terrains, dans le coeur historique et géologique de Chablis.
Aujourd'hui, 40 ans plus tard, Philippe, Véronique, Laurent et Frédéric ont fait de ce Domaine l'un des précurseurs de l'appellation et l'un de ses acteurs les plus dynamiques, au point d'en être devenu l'un des producteurs de référence. Le Domaine Drouhin Vaudon ainsi créé à Chablis est une entité séparée pour laquelle une équipe de 10 personnes travaille en permanence, sous la responsabilité d'un chef de culture passionné, Denis Mery.
La viticulture : Depuis la fin des années 1980, sous l'impulsion de Philippe Drouhin, le Domaine Drouhin Vaudon s'est converti progressivement à la culture biologique puis biodynamique. A ce jour, il est le plus important Domaine de Chablis entièrement converti à ces pratiques. C'est à partir de 1998 que la culture biologique a été généralisée au Domaine grâce à la compétence de Denis Mery et de toute l'équipe du Domaine Drouhin Vaudon. L'approche biologique de la culture de la vigne implique, outre l'usage de produits simples tels le soufre ou le cuivre, une approche globale visant à limiter au maximum leur utilisation. L'aide de la faune auxiliaire est précieuse : - les typhlodromes sont par exemple capables de maintenir indéfiniment les populations de minuscules araignées jaunes ou rouges à des niveaux si faibles que nous n'y pensons même plus. - L'herbe qui pousse naturellement dans les rangs et les buissons aux abords des vignes est un réservoir de cette biodiversité utile. - Le sol - notre terroir, notre atout maître !- doit être nourri, protégé, choyé. Le compostage de matières végétales et animales remplace les anciens engrais. Le labour remplace les désherbants, quelques années de repos et des cultures de plantes bien choisies remplacent la désinfection chimique des terres à planter. A la même période, à partir de 1998, la culture biodynamique a été expérimentée sur 4 ha puis progressivement étendue à la totalité du vignoble. Les principes de cette culture ne se conçoivent qu'en complément d'une culture biologique. Rudolf Steiner (fondateur du mouvement) a observé le monde du vivant et s'est basé sur les travaux d'autres scientifiques, pour donner son interprétation du fonctionnement du vivant. Cette description, sur laquelle nous nous appuyons, conduit à des itinéraires techniques. divers mais dans lesquels on retrouve communément :L'utilisation de préparations biodynamiques incorporées aux composts ou, pour deux d'entre elles, utilisées sur sol ou plante (nommées 500 et 501). Elles sont faites à base de composants naturels dont fumier de vache, écorces de chêne, silice pure et plantes diverses pour transmettre des impulsions et favoriser des processus vivants dans la vigne et dans le sol.