Domaines MENERET AUDY *
Présentation seulement
1 rue de la Verrerie
33000 BORDEAUX
tel: 05 57 83 18 18
fax: 05 57 83 18 20
email: info-dma@wanadoo.fr
Type : Agriculture raisonnée
Organisme : 0
PRESENTATION
Dominique Mèneret raconte, non sans malice, qu’il a eu son premier contact avec le vin à l’âge de six mois lorsque son père a passé sur ses lèvres un doigt trempé dans un verre de Saint-Émilion.Il a vu le jour dans la célèbre ville, berceau de Grands Crus, inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Sa famille y était propriétaire du Grand Cru Classé Château Larmande. Porté sur les fonts baptismaux par Jean Capdemourlin, son parrain, fondateur de la Jurade de Saint-Émilion et par Heyliett Dubois-Challon sa marraine, propriétaire de Château Ausone, il semblait tout destiné à faire carrière dans le vin. Il a pourtant d’abord emprunté d’autres chemins.
Titulaire d’une licence de chimie, il poursuit ses études aux Etats-Unis où il obtient un MBA (master en business administration) de New-York University. Rentré en France, il travaille à Paris, dans le cinéma, chez Pathé, en qualité d’assistant du président du réseau de salles de cinéma.Sa rencontre avec Marie Claude Audy, fille de Jean Audy négociant libournais, propriétaire du Château de Brondeau à Arveyres et du Clos du Clocher à Pomerol, le fera retourner aux sources.En 1976, son beau-père lui demande de le rejoindre dans sa société de négoce, les Ets J.-B. AUDY. Il travaille à ses côtés jusqu’en 1988, période à laquelle il décide de créer sa propre Maison en association avec la famille Bernard (du Domaine de Chevalier) sous le nom de BERNARD et MENERET.En 2001, les Bernard revendent leurs parts au groupe Ballande (de Château Prieuré-Lichine). La société prend alors le nom de BALLANDE & MENERET et, en 2006, c’est au tour de Dominique Mèneret de « prendre la retraite » de son activité de négociant. Il ne quitte pas le monde du vin pour autant.
Pour être un bon négociant, il faut aussi être un bon vigneron
En 1998, Dominique Mèneret décide d’apprendre le métier de vigneron pour mieux exercer celui de négociant, persuadé qu’en étant de « l’autre côté de la barrière » il comprendra mieux les problèmes des vignerons et aura ainsi un échange plus fructueux avec ses fournisseurs. Il en parle à son ami Stéphane Asséo, alors propriétaire du Domaine de Courteillac à Ruch, et lui propose de s’associer dans le lancement d’une filiale vignobles. Stéphane Asséo préfère investir en Californie où il crée l’Aventure Winery, à Paso-Robles, dans laquelle Dominique Mèneret ne tardera d’ailleurs pas à investir en prenant, en 2001, 36 % des parts, et vend le Domaine de Courteillac à la société BALLANDE & MENERET. Au moment de la cession à la famille Ballande, cette dernière ne souhaitant pas prendre part dans le Domaine de Courteillac, ce vignoble de 28 hectares devient la propriété exclusive de Dominique Méneret.
Des Grands Crus aux Bordeaux Supérieurs.C’est ainsi que, après avoir négocié les plus Grands Crus du Bordelais pendant trente ans, Dominique Mèneret se retrouve à la tête de ce beau domaine en appellation Bordeaux Supérieur. Il s’amuse en disant qu’il a « régressé » mais prend tellement de plaisir à vinifier les vins de Courteillac qu’on a peine à croire en cette régression. D’autant que les vins de Courteillac n’ont pas à rougir devant les plus grands, puisque le palais avisé de Robert Parker a attribué au millésime 2007 de Courteillac une note supérieure à celle de certains Grands Crus célèbres, et que ce même Robert Parker qualifie régulièrement de « sleeper of the vintage » les récents millésimes produits par la propriété, en l’accompagnant d’excellentes notes et commentaires.
Une reconnaissance dont Dominique Mèneret n’est pas peu fier !Mon vin, on le boit avec tout, c’est une question d’envieDepuis qu’il s’est attaché les conseils de Stéphane Derenoncourt, ses vins ont gagné en finesse, élégance et rondeur. L’élevage sous bois a été réduit. Il ne marque plus les vins. Il joue simplement son rôle de « dompteur de tanins ». À la dégustation, il se fait discret. Rien ne dépasse. Une harmonie qui autorise Dominique Mèneret à comparer ses vins à la finesse d’un cachemire 4 fils ou à la voix suave et profonde de Norah Jones. Et quand on lui pose la question de savoir avec quels mets il les conseille, il répond « mon vin, peut se boire avec tout, c’est une question d’envie ».