LES GRANDES REGIONS VINICOLES
Depuis 2500 ans, le Châtillonnais est intimement lié à l’histoire du vin, le vase de Vix en est le témoin. L’essor de la viticulture est assuré par les nombreuses fondations religieuses à l’origine notamment de l’ordre cistercien à l’abbaye de Molesmes. Si dés le début du XIXème siècle les premiers vins mousseux apparaissent sous l’impulsion du maréchal Marmont, la production s’intensifie à la fin du XIXème siècle, le Châtillonnais s’affirmant en terre d’excellence des vins effervescents.Le petit vignoble de Bourgogne (250 ha) s'étand sur 23 communes, en éventail, au nord de la jolie ville de Châtillon-sur-Seine. Sur ces terres chargées d'histoire, les vignerons produisent des vins de Bourgogne, rouges et blancs, aux arômes subtils, majoritairement issus de cépages Pinot Noir et Chardonnay (et dans une moindre mesure, de Gamay et d'Aligoté).
LE CHATILLONNAIS ET L'AUXOIS
Mais surtout, vous êtes ici dans le royaume du Crémant de Bourgogne, ce vin aux bulles fines, aux notes délicates, élégant en bouche et plein de fraicheur. L’aire d’appellation du Crémant de Bourgogne couvre tout le vignoble bourguignon, mais le Châtillonnais à lui seul assure 20% de cette production sur des sols de calcaire durs, jouissant d’une orientation propice à la maturation des raisins.
Pour information :
Le Châtillonnnais et l'Auxois est le titre le plus ancien de la Presse Hebdomadaire Régionale et le média historique de référence pour les habitants de Haute Côte d'Or ! Il est plus qu'un journal : c'est une véritable institution depuis 1807. Il est en vente dans les boulangeries, les grandes surfaces et les maisons de la presse. C'est LE grand rendez-vous du jeudi ! Moderne, tout en couleur où les nuances de bleu dominent, il est plus qu'à la page car sur son site internet on a facilement accès à son contenu, on peut acheter un numéro numérique et le lire tranquillement, s'abonner, profiter de services
HISTORIQUE
Une histoire d'Origine : Aux confins de la Bourgogne et de la Champagne, il est un vignoble qui se pare de bulles au détour de son terroir. Ici, la culture de la vigne remonte au début de notre ère. Développée par l'esprit pétillant des moines dont Saint Robert de Molesme et Saint Bernard, elle va connaître un essor et une forte renommée jusqu'au début du XXe siècle. La ténacité d'une poignée d'irréductibles, qui relancent la production, abouti en Septembre 1986 à la reconnaissance suprême d'Appellation d'Origine Contrôlée Bourgogne sur 1400 hectares et 23 communes.
Elément phare de cette viticulture, le fameux vase de Vix, découvert dans une tombe princière datant de -VI siècles et que l'on peut qualifier comme étant le plus grand taste-vin de l'antiquité.Au nord-ouest de Dijon, le Châtillonnais se consacre presque exclusivement au Crémant de Bourgogne, vin effervescent. Pour vous, les vignerons élaborent aussi un éventail de vins d'appellation Bourgogne, à déguster en toute convivialité
LOCALISATION
Situé à plus de 300 mètres d'altitude moyenne avec un point culminant de 512 mètres à Beneuvre, le Châtillonnais est composé de deux zones calcaires séparées par le lit sud-nord de la Seine emprunté par la route nationale 71 : une partie du plateau de Langres à l'est et du Tonnerrois à l'ouest. S'y ajoute au nord un prolongement du Barrois champenois séparé du reste par une faille courant d'est en ouest empruntée par la route départementale 965. Dépourvue de cours d'eau mais composée d'argiles oxfordiennes, celle-ci retient quelques lacs. Châtillon se trouve au carrefour de ces deux axes alors que la Seine se sépare en deux bras dans une ancienne zone marécageuse de la faille où elle décrit un S inversé avant d'en ressortir vers la même direction.
Recouverte de 84 000 hectares de forêts la région est à l'origine de nombreux cours d'eau qui structurent le territoire :la Seine au cours sud-nord au centre de la région reçoit ses premiers affluents : la Coquille, le Revinson, la Digeanne et le Brévon ;
dans la partie nord la Laigne, l'Ource et l'Aube toutes orientées également sud-nord rejoignent la Seine au-delà des limites de la région ;
dans le quart sud-est les sources de l'Ouche, la Tille et la Vingeanne coulent à l'est pour se déverser dans la Saône ;
dans le quart sud-ouest, le plateau karstique est parcouru en partie par la Haute-Laigne qui disparaît entre le hameau de Vaugimois et Puits pour réapparaître à Laignes après un parcours souterrain de 20 km.
58 950 hectares du massif forestier et des vallées du Châtillonnais sont classés zone de protection spéciale Natura 20001. Des parcours sont aménagés et balisés. Le parc national des Forêts de Champagne et Bourgogne dont fera partie la forêt de Châtillon devrait être créé à la fin des années 2010.
Dans le Nord de la Bourgogne, un coteau exposé au midi
Les textes anciens nous rapportent qu’il existait déjà des vignes dans le Châtillonnais il y a plus de 2 000 ans… Entre l’époque Carolingienne et le 19ème siècle, la production prospère et les vins du Châtillonnais ont une belle réputation. Au milieu du 20ème siècle, après 3 guerres, la crise du phylloxera et des bouleversements économiques, la vigne est en déclin. Il connaît un nouvel essor grâce à l’acharnement des vignerons locaux depuis les années 1980.
Aujourd'hui, cette région viticole couvre environ 250 ha, à 70 km au nord-ouest de Dijon et 45 km à l'est de Tonnerre.Vous êtes ici dans le royaume du Crémant de Bourgogne, vin fin effervescent, blanc ou rosé.Vingt-trois communes du Châtillonnais peuvent prétendre à la production de vins de Bourgogne.Les vignes, orientées sud/sud-est, jouissent d'un bel ensoleillement estival et automnal, propice à la maturation des raisins. Enracinés dans des sols calcaires durs, les ceps donnent des vins aux arômes subtils
Des vins de Bourgogne pleins de jeunesse et d’audace
Sur ces terres d’histoire (Molesme est le siège de l’abbaye fondée par Robert qui sera aussi à l’origine de l’abbaye de Cîteaux au 11ème siècle), les cépages Pinot Noir et Chardonnay règnent en maîtres. Les vignerons produisent aussi du Gamay et de l'Aligoté. Ces cépages sont à l’origine de nombreux Crémant de Bourgogne.
Pour découvrir les vins du Châtillonnais, vous pouvez aussi déguster un Bourgogne rouge, vin pourpre, frais et convivial ou blanc, tout en minéralité, qui présente des arômes raffinés d'agrumes et de miel, et de jolis reflets ensoleillés.
TERROIR
L’effervescence d’un terroir : La complexité du sol et du sous-sol se retrouve dans l’architecture des vins du Châtillonnais. La côte (Cuesta), siège de ce vignoble multiséculaire, est composée de calcaires argileux de l’Oxfordien, qui deviennent de plus en plus durs vers les sommets. Cette terre d’excellence se caractérise plus précisément par un mélange amalgamé d’éléments calcaires durs, appelés Grèzes, d’où naissent la subtilité, la profondeur et l’amplitude des arômes.
Les vignes serpentent sur un coteau souvent raide exposé au midi, où règnent en maître le Pinot Noir et le Chardonnay mais aussi le Pinot blanc, le Gamay ou l’Aligoté.
Chaque parcelle, chaque geste et soin du viticulteur ou de l’élaborateur sont orientés pour optimiser l’expression de ce terroir unique, propice aux Grands Crémants de Bourgogne ; aux Bourgognes rouge, blanc ou rosé et aux Bourgognes Passetougrain.Le Châtillonnais est la terre d’excellence du Crémant de Bourgogne qui s’exprime ici en version originale.
CLIMAT
Le Châtillon à Baigneux, la continentalité s'affirme sur des régions d'altitude comprise entre 250 et 450 m. Le climat dans cette région se rapproche, de manière générale, du climat lorrain.
Les précipitations sont importantes et assez fréquentes, par rapport à l'Auxerrois ; la nébulosité est forte et l'ensoleillement limité.
Les écarts de températures sont importants dans l'année (hiver-été).
Les gelées y sont plus fréquentes que dans les alentours d' Auxerre, Cosne ou Dijon.
Le chatillonnais fait partie d'un secteur s'étendant vers l'Est (jusqu'à Dijon, Fontaine Française) ou les influences climatiques diverses s'affrontent et rendent ainsi le climat complexe et varié.
APPELLATIONS
AOP Crémants de Bourgogne d'assemblage Pinot noir et Chardonnay
Ils sont amples et fruités dans la plus pure tradition des Blanc de Noirs. Leur couleur jaune vif alliée à une effervescence fine et persistante, un nez empreint de notes de fleurs blanches et une bouche ronde, charnue et généreuse, font qu'ils plaisent aux palais les plus fins.
AOP Crémants de Bourgogne "cuvée Blanc de Blancs"
Ils sont exclusivement élaborés à partir de Chardonnay. De couleur jaune paille avec là aussi une effervescence soutenue et toujours très fine, ils se caractérisent par un cordon persistant. Très aromatiques ils expriment des parfums de fruits jaunes (mirabelles ou quetsches). En bouche l'attaque est franche avec une bonne persistance aromatique, tout en subtilité.
AOP Crémants de Bourgogne Rosés
Ils adoptent le plus souvent une belle couleur framboise trahissant leur origine Pinot Noir. Bien présents en bouche ils soutiennent allègrement les mets les plus raffinés. Voluptueux et jouant sur les notes de fruits rouges, ils expriment tout l'art et le savoir faire de l'élaborateur Châtillonnais.
AOP Bourgognes blancs
Ils présentent une robe aux reflets dorés où l'on retrouve pleinement la couleur jaune, ambré au soleil, des baies de Chardonnay. Ils se distinguent par leur finesse et leur structure aromatique ou se mêlent agrumes et miel.
AOP Bourgognes rouge
Ils ont à la robe pourpre ette couleur « œil de perdrix » qui personnalise généralement les Bourgogne. Leurs arômes de fruits rouges et leur fraîcheur en font des vins de tous les instants conviviaux.
AOP Bourgognes rosés
Au terroir, doivent leur talent inné à éblouir. Par cette couleur si particulière déclinant une palette entre fuchsia et vieux rose. Par leurs bouquets où s'accordent des notes de jasmin et de fruits des bois, complétés agréablement par un corps bien présent. Idéal pour les 4 heures entre amis et les belles journées de l'été.
Appellations : ( 3 IGP )
IGP Coteaux de l'Auxois blanc
IGP Coteaux de l'Auxois rosé
IGP Coteaux de l'Auxois rouge
Les Coteaux de l’Auxois étaient des petits vins de comptoir qui s’écoulaient facilement en remontant par bateau les affluents de la Seine, qui passe aussi par Chablis. Aujourd’hui, l’appellation en IGP est surtout bue localement. C’est avant tout une terre de blancs avec l’auxerrois (prononcez le x) et le chardonnay, un peu de rouge en pinot noir et pinot gris. Des vins souvent considérés trop proches des bourgognes sans en être, et donc difficiles à valoriser. Jusqu’à ce qu’un dénommé Louis-Fabrice Latour, l’un des principaux négociants de la place de Beaune, s’intéresse au début du siècle à ce petit vin et à ses terroirs via la maison Simonnet-Fevre rachetée en 2002 pour des premières vendanges en 2013. Latour est désormais propriétaire de plus de 13 ha près de Semur-en-Auxois, soit plus du tiers de l’appellation qui en compte 37. 14 autres hectares appartiennent à la société Flavigny-Alésia de la famille Nel, qui serait en train de les vendre à une autre maison beaunoise (on n’en connaît pas encore le nom mais les conjonctures vont bon train), 2 ha cultivés en bio à Aurélien Febvre, le reste étant éparpillé entre une dizaine de vignerons indépendants. Pas de vrac, tout est mis en bouteille, environ 300 000 par an, et même en capsule à vis chez Latour.