ART ET VIN : DOMAINE JOSMEYER
« En créant ces étiquettes, je réalise un de mes vieux rêves : transformer le vin en image et faire entrevoir au consommateur le style et le caractère du vin qu’il trouvera dans la bouteille.Les œuvres sélectionnées proviennent toutes d’artistes d’origine alsacienne ou vivant et travaillant en Alsace. Tout en reconnaissant l’aspect subjectif de ce choix, il n’empêche qu’elles évoquent pour moi la Personnalité et le caractère des cépages qu’elles illustrent. À vous d’en apprécier la justesse. » Jean MEYER
Isabelle MEYER (2014 - 2015) 4 étiquettes
Après des études de viticulture et d’œnologie, Isabelle intègre le domaine familial en 1993. Parallèlement à son travail de cave et de commerce, elle se passionne pour le dessin et parfait ses connaissances artistiques en suivant une formation aux Arts Plastiques.
Elle y découvre différentes techniques dont celle du palimpseste et du collage qu’elle affectionne particulièrement. Néanmoins, l’encre, le dessin et la peinture restent inhérents à son travail. Ses carnets de croquis, inspirés par Modigliani, Matisse, Egon Schiele ou DADA pour les collages, regorgent de portraits, de moments de vie et d’esquisses.
Depuis les vendanges 2009, Isabelle officie seule en cave et nous livre millésime après millésime sa vision des vins JOSMEYER. Avec cette nouvelle série, elle personnalise chaque cuvée et donne vie à sa propre interprétation du vin.
Henry GOETZ (2011 - 2012 - 2013) 4 étiquettes
Henri GOETZ est né le 29 septembre 1909 dans la ville de New York. Son grand père, Jacques, originaire d’Alsace avait migré en Amérique en 1854, dans l’espoir d’y faire fortune. Mais l’adolescent n’a lui qu’une seule envie : repartir. Quitter les Etats Unis pour la France, devenu pour lui, symbole de création et d’émancipation. Ainsi, il décide de tout quitter en 1930 pour embarquer sur un cargo, direction Le Havre.
Durant ces premières années à Paris, Goetz se laisse bercer par une existence de bohème. En été 1935, il emménage dans l’atelier voisin de celui qui deviendra un grand ami : Hans Hartung. Malgré les sarcasmes de celui - ci, Goetz s’oriente vers le surréalisme et compose ses premières vraies toiles.
Le début de la guerre met fin à cette période. Avec sa femme, il se lance dans des activités clandestines. A l’aide d’une imprimerie artisanale, ils fabriquent des centaines de faux – papiers et fondent « La main à plume », première publication surréaliste à paraître sous l’Occupation. Dénoncés à la Gestapo, ils décident de fuir pour la Côte d’Azur. Installés à Nice, ils rencontrent Nicolas de Staël et sa femme qui les aident à survivre. Mais leur fuite continue et ils trouvent refuge à Cannes, chez le peintre Francis Picabia.
La fin de la guerre marque un début de rupture dans le travail de Goetz. Il s’éloigne petit à petit du surréalisme pour évoluer vers l’abstraction qui lui offre des possibilités nouvelles. Sa première abstraction, de 1947 à 1960 peut être qualifiée de gestuelle ou engagée. Il adopte un langage formel proche de celui de Hartung, Poliakoff ou Soulages. Ses efforts se concentrent sur la matière et les tonalités. Au fil du temps, ses toiles s’apaisent, deviennent plus colorées et joyeuses. Ses formes sont moins rigides, assouplies par un artiste qui travaille par touches plus légères. Elles témoignent d’une véritable joie de peindre.
Premier animateur d’une émission radio consacrée à la peinture, il organise des visites d’atelier (Picasso, Braque, Brancusi, Picabia...). En 1965, il fonde sa propre académie de peinture et y enseignera jusqu’en 1984.
Il met fin à ses jours en août 1989.
Daniel GASSER (2009 - 2010) 4 étiquettes
Daniel GASSER est né en 1948 à Mulhouse. Après des études aux Arts Décoratifs de Strasbourg, il exerce divers métiers (illustrateur – enseignant – designer ) avant de vivre exclusivement de son art.
La peinture de Daniel GASSER s’inscrit dans la lignée du mouvement expressionniste mais teintée d’un goût immodéré pour la fusion. La vigueur des traits, les rapports de couleurs insolites développent une intensité expressive avec une spontanéité gestuelle et une atmosphère à mi – chemin entre le rêve et la réalité. Peinture « cosmique » portée par la passion jusqu’à l’incandescence, où couleurs et formes s’affrontent et s’épousent dans une puissante vibration qui embrase tous les sens. Daniel GASSER vit et travaille à Kilstett, village proche de Strasbourg
Mitsuo SHIRAISHI (2007 - 2008) 4 étiquettes
Né à Tokyo en 1969, Mitsuo Shiraishi arrive en France en 1988 et s’installe à Mulhouse où il termine ses études à l’Ecole des Beaux Arts.
Son style, inspiré des primitifs flamands allié à des notes surréalistes, s’appuie sur des représentations très minutieuses et souvent décalées par rapport à leur environnement : une cabane au milieu d’un désert, un labyrinthe forteresse devant une ville faite de gratte – ciel … autant d’associations improbables d’où naissent une impression d’irréalité et une certaine poésie. Mais tous ces lieux, où l’homme est absent, ne nous parlent en fait essentiellement que de sa présence : un ballon, une cabine téléphonique, une baraque à frites… Ce monde de l’homme s’oppose à celui de la nature symbolisée par de vastes étendues, un arbre, de l’herbe. Son regard est celui d’un artiste qui a le pouvoir d’imaginer des mondes et de transcrire autrement des choses simples avec beaucoup de virtuosité et un sens inné de la poésie.
Mitsuo Shiraishi vit à Mulhouse et travaille à la Galerie Bucciali à Colmar.
Contact : mitsuo@wanadoo.fr
Klaus STÖBER (2005 - 2006) 4 étiquettes
Peintre et photographe, Klaus Stöber est né en 1958 à Hanovre ( Allemagne ). Lauréat 2003 du CEAAC*, ses peintures semblent cumuler et superposer les couleurs dans une sorte de jubilation chromatique non feinte, la densité de la matière picturale est réelle, les couleurs entrent finalement en résonance.
Il y a de la spontanéité et de la gestualité telles que l'on voit dans les chefs-d'œuvre de l'expressionnisme américain ; la palette est généreuse, les tableaux possèdent une grande intensité expressive. Klaus Stöber - en témoigne la plupart des titres - procède par excès, excédent, débordements.
Mais en fin de compte, des lignes directrices, des cernes, des formes très contrôlées apparaissent, jusqu'à former parfois des objets reconnaissables. L'ordonnancement des formes et des couleurs, dans son innovation constante, révèle dès lors la maturité d'un grand peintre. Il vit et travaille à Strasbourg.klaus.stoeber@wanadoo.fr
Jean Paul TURMEL (2003 - 2004) 4 étiquettes
Jean – Paul TURMEL est sculpteur avant d’être peintre. Cette série de dessins provient de son carnet où esquisses, croquis et notes se mélangent et s’interpellent. L’artiste y jette des angles et des perspectives comme d’autres griffonnent des mots. « Ces bouts de sculptures abouties ou non, sont la première entame de mon travail ».
De ces quatre dessins, il ressort des lignes verticales plus ou moins effilées parcourant des rectangles colorées avec une énergie contenue. Des ombres et des arêtes saillantes marquent des perspectives assurées mais jamais froides, adoucies par des pigments terriens et des traits spontanés. TURMEL est un bâtisseur, un constructeur. Il concède lui-même qu’il « assemble, ajoute, comme dans un jeu de construction ».
Jean Paul TURMEL habite aujourd’hui à Beaugency, dans le Loire
Michel WOHLFART (2001 - 2002) 4 étiquettes
D'origine alsacienne, Michel Wohlfahrt crée ses Grandes pièces à bras le corps, avec puissance. Dans une ambiance d'intimité profonde, à la fois tendre et passionnée, naît une complicité charnelle avec la terre. Il la malaxe, la triture et, au fur et à mesure qu'il la caresse le bloc s'allonge : un personnage prend forme. La figure, en perdant l'épaisseur, s’élève vers le ciel. Longues et fragiles, tout à la fois solennelles et drôles, griffées comme s'il avait fallu les arracher à la force de la terre, les statues de Wohlfahrt nous touchent par leur humanité. Elles sont là, présentes, surgissant du sol dans un mouvement ascendant, se dressant parfois droites et fières vers le ciel, défiant le soleil, dessinant d'autres fois de leur corps de souples courbes, tourbillonnant enfin sur elles-mêmes comme emportées par une rafale de vent...
Michel Wohlfahrt vit et travaille à Saint Quentin La Poterie, petit village situé à côté d'UZES.Contact : michel.wohlfahrt@wanadoo.fr . Site : www.michel-wohlfart.com
Hans Joachim PIETRULA (1999 - 2000) 4 étiquettes
H.J. PIETRULA, de nationalité allemande, est né à DUIGSBOURG le 28 octobre 1938. Passionné de peinture dès son plus jeune âge, il décroche son premier prix de dessin dès l’âge de 15 ans. Après avoir été marqué par le naturalisme, ses techniques sont aujourd'hui diversifiées. Dessinant hommes, animaux, fleurs et paysages, sa palette riche en couleurs va vers l’essentiel. Ses thèmes évoquent le microcosme, le monde du devenir et du passé, l'invisible qui nous distingue tous.
Aujourd'hui, il vit et travaille à ALGOLSHEIM, petit village situé à côté de NEUF BRISACH.
Francois BRUETSCHY (1997 - 1998) 4 étiquettes
Né en 1938 à Strasbourg, François Bruetschy reçoit en 1991 le prix du Conseil Général du Haut Rhin. Ses paysages abstraits révèlent l’influence de l’art informel de COBRA et de la peinture spontanée des expressionnistes américains. Peu sensible aux drippings de Pollock, François Bruetschy s'est intéressé davantage aux abstractions colorées de De Kooning et aux "aplats monocordes" de Motherwell : il emprunte à ces deux artistes la gestualité de sa touche. Mais François Bruetschy paraît plus proche encore d'Henri Michaux. Comme l'auteur d'Emergences-Résurgences, il cherche à rendre "le lieu sans lieu, la matière sans matérialité, l'espace sans limitation" et à représenter "l'objet quand il a cessé d'être pesant, cessé d'être impénétrable, cessé d'être objectif, cessé d'être fixe ; intact et pourtant ruiné".
Il vit et travaille à Strasbourg.
Jean REMLINGER (1993 – 1994) 4 étiquettes
Prix du Conseil Régional d’Alsace en 1992, l'oeuvre de Jean Remlinger croise certains courants de la peinture du XX° siècle, dont celui de la « Figuration narrative ».
Depuis le début des années 1970, il exécute des peintures figuratives dans lesquelles le corps humain occupe une place centrale, presque exclusive ; un corps rarement livré dans sa totalité, plus souvent morcelé, fragmenté. Ces toiles représentent des personnages dont les visages s'offrent dans une quasi absence, les traits comme effacés. Cherchant à n'être plus que peinture, elles ne livrent aucun élément d'explication. Elles comportent seulement quelques allusions. Les éléments peints se refusent à toute signification. La figure ne serait ainsi qu'un prétexte à l'expérience picturale. Aussi ne sont - elles en rien illustrative d'une idéologie, porteuse d'une mythologie, pas plus qu'elles ne recèlent une histoire personnelle. Le seul récit qu'elles s'autorisent à relater paraît être celui de la peinture elle-même, toujours recommencé et à chaque fois réécrit par le peintre. Jean REMLINGER vit et travaille à Strasbourg.Contact : jean.remlinger@noos.fr. Site Web : www.jean-remlinger.com
Maurice JULLY (1991 - 1992 & 1995 - 1996) 4 étiquettes
La peinture de Maurice JULLY ( 1943 – 2006 ) est une peinture de couleurs, d’éclat et de sentiments. Elle rend heureux, tout simplement.
Après des études à l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg, Maurice Jully se lance dans la peinture. Ses maîtres à penser sont Matisse, Klee et la peinture chinoise.
C’est en 1986 qu’a lieu la rupture. Une maladie, la sclérose en plaque, le cloue dans un fauteuil. Loin de se refermer sur lui – même, il continue à peindre. Les paysages qu’il voit de sa fenêtre deviennent source d’inspiration : cathédrale de Strasbourg, toits des immeubles ou façade, sont déclinés à l’infini. En septembre 2005, le Musée d’Art Moderne de Strasbourg lui consacre une rétrospective de l’ensemble de son œuvre. Il s’éteint quelques mois après. Pour en savoir plus sur l’œuvre de Maurice Jully : « Maurice JULLY » Edition CEAAC – Septembre 2005
ANDLAUER, GASSER, JULLY (1989 - 1990) 3 étiquettes
Daniel GASSER (1987 – 1988) 3 étiquettes
Daniel GASSER est né en 1948 à Mulhouse. Après des études aux Arts Décoratifs de Strasbourg, il exerce divers métiers (illustrateur – enseignant – designer ) avant de vivre exclusivement de son art. La peinture de Daniel GASSER s’inscrit dans la lignée du mouvement expressionniste mais teintée d’un goût immodéré pour la fusion. La vigueur des traits, les rapports de couleurs insolites développent une intensité expressive avec une spontanéité gestuelle et une atmosphère à mi – chemin entre le rêve et la réalité. Peinture « cosmique » portée par la passion jusqu’à l’incandescence, où couleurs et formes s’affrontent et s’épousent dans une puissante vibration qui embrase tous les sens. Daniel GASSER vit et travaille à Kilstett, village proche de Strasbourg